(EP) Une première rocaille, sur le côté de l’habitation, se compose de pierres locales de récupération, d’arbustes et de vivaces et d’une collection de couvres-sol (petit saule marsault greffé, spirée, picéa glauca, iris, géraniums, euphorbes). On arrive dans le jardin en contournant la maison par le nord. De là, s’offre une vue remarquable sur le vallon et le village.
Le cœur du jardin est occupé par une pelouse animée d’un bassin avec cascade dont le bruit dialogue avec le ruisseau voisin, rappelant ainsi l’importance de l’eau sur cet ancien site industriel. Ce bassin est flanqué d’un petit verger planté sur deux rangs. Deux massifs constituent l’écrin de verdure du jardin : un massif sud et un massif ouest. Ceux-ci déclinent des scènes florales avec un étagement de leurs différentes strates : arbres (pins, arbre au caramel), arbustes (noisetier tortueux, physocarpus, collection de viburnums et arbustes à floraison printanière), vivaces (hydrangea Annabelle, pivoines, lysimaques, phlox, hellébores, ancolies) et quelques rosiers anciens. Le massif en fond de jardin, accompagné de sa serre anglaise, est un lieu expérimental et d’acclimatation.
La visite se termine par une seconde rocaille qui se découvre en empruntant une allée en belvédère tournée d’un côté sur le vallon et de l’autre sur les plantations. Cette rocaille compte des arbres d’ornement (catalpa, amélanchier…) et différents arbustes (physocarpus doré, arbre à perruque, chèvrefeuille arbustif). Le retour à la maison offre, grâce à la terrasse fleurie et au mur de pierres sèches agencé pour accueillir des plantes sensibles au gel, deux lieux de détente appréciables. Le jardin déborde de son parcellaire, intégrant pleinement un environnement remarquable : falaises de la reculée, paysage du Haut-Doubs (forêt jardinée, ruisseaux, etc.), église, et moraine avec son oratoire. Sans limite, il s’approprie l’espace dans un panorama à 360°.