Jardin du Quai Villeneuve

70-Gray

Les Jardins du Quai Villeneuve sont localisés à Gray. Situés en bord de Saône, leur histoire est liée à l’activité industrielle et commerciale de la ville. Le jardin d’1,5 ha a été créé au milieu du XIXème siècle puis redessiné à la fin du XIXème siècle par le paysagiste Henri Michel. L’ensemble de la propriété est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1998. Le parc est ouvert à la visite pour les groupes sur réservation de juin à septembre. Le site est accessible pour les personnes à mobilité réduite.

Historique

La maison du 17 Quai Villeneuve est dite maison Trayvou, du nom de son bâtisseur en 1835. Benoit Trayvou acquiert en 1810 des prairies sur la rive droite de la Saône, le futur Quai Villeneuve, lesquelles appartenaient à son cousin Dufournel. Benoît Trayvou partage ce terrain entre ses deux fils qui érigent chacun leur maison, Benoit-François pour le 17 Quai Villeneuve. L’architecture de sa maison s’inspire de celle du château de la Grande-Résie, résidence de son père, située à une dizaine de kilomètres. Elle témoigne de l’art de vivre d’une famille d’industriels à cette époque florissante pour la Haute-Saône, département qui est le 2ème producteur de fer de France en 1826, derrière la Moselle, mais avec une technologie de hauts fourneaux au bois qui allait être dépassée par celle au coke des anglais, adopté par les Wendel en Moselle. Au décès sans postérité de l’épouse de Benoit-François, la propriété revient à sa cousine Marie Dufournel, épouse d’Alexandre de Bellaigue qui fait alors redessiner le parc par Henri Michel. La propriété passe ensuite à sa descendance.

Descriptif

L’ensemble est organisé en deux espaces distincts, à l’ouest pour les activités commerciales et à l’est pour la résidence. Le logis est précédé de deux parterres à la française ornés de vases fleuris de géraniums et encadrés de taxus centenaires. Une lisière de mahonias et de buis ferme la perspective. Le visiteur pénètre ensuite une cour ombragée de tilleuls dont le centre est un rond de gazon fleuri d’hydrangea et rosiers. Buis et taxus souvent centenaires encadrent cette cour, dont les bordures sont marquées par des pierres creuses caractéristiques. L’espace s'ouvre au nord sur un parc paysager clos de murs dessiné dans une inspiration romantique, dessiné en 1895 par le paysagiste Henri Michel. Il présente des dispositifs et une organisation pour parer aux crues de la Saône, remblais des allées et citernes de drainage. Le tracé des allées est souple, tant dans leur largeur que par des sinuosités qui augmentent l’impression d’espace. Ce jardin est éclairé par deux découverts d’herbe bordés de bosquets aux essences variés et lisières de houx, sycomore, chênes et érables qui protègent les allées du soleil, tant redouté à cette époque. De nombreux buis ornent l’espace qu’un platane majestueux, plus que bicentenaire, domine de sa très grande hauteur. Les trois allées et un bosquet central forment une boucle sans fin qui incite le promeneur à poursuivre ses flâneries à l’ombre avec des vues sur les vestiges de l’ancienne orangerie, ou sur la façade de la demeure qui devient le point focal d’une perspective de verdure. Ce parc est l’objet de soins permanents, notamment pour remplacer les sujets touchés par les tempêtes ou vents tournants, le dernier en 2019.

Ouverture 2024

OUVERTURE 2024

Possible sur rendez-vous à titre individuel et pour les groupes, de juin à septembre.

RDVJ 2024

  • dimanche 2 juin, de 9h à 16h
  • Visite commentée sur demande ou libre.
  • Visite de la buanderie du 19e siècle.
  • Rendez-vous aux Jardins 2024

    RDVJ 2024

  • dimanche 2 juin, de 9h à 16h
  • Visite commentée sur demande ou libre.
  • Visite de la buanderie du 19e siècle.
  • Infos Pratiques

  • Tarif : 3 euros
  • Adresse : 17 quai Villeneuve / 70100 Gray
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  • Tel. 06 03 79 44 48