Kolbsheim : Parc et Jardins du château
Jardin et parc ont le label « Jardin Remarquable ».
Le château, ses façades et toitures, ont été inscrits au titre des monuments historiques (MH) en 1972. L’ensemble du domaine (le château et ses dépendances, les jardins en terrasse, le parc avec ses éléments architecturés anciens et son mur de clôture) a été inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) en 2006.
Le jardin s’étage vers le sud sur trois niveaux de terrasses, puis se poursuit par une pente boisée qui descend vers le canal de la Bruche en passant par un ancien moulin. De la terrasse supérieure, la vue est totalement dégagée vers la vallée de la Bruche.
Le jardin, en grande partie rasé pendant la guerre de 1914/18, fut entièrement recréé à partir des années 20 par Alexandre Grunelius, qui lui donna son dessin actuel :
- Un jardin « à la française » ornées de topiaires de conifères, de banquettes de buis, autour de statues et de pièces d’eau.
- Un parc « à l’anglaise » ponctué d’arbres centenaires, qui descend progressivement jusqu’à la Bruche.
On retrouve dans les jardins les témoignages de l’aventure spirituelle que vécurent Antoinette et Alexandre GRUNELIUS dans leur amitié avec les philosophes Jacques et Raïssa MARITAIN, qui sont enterrés dans le cimetière du village.
La chapelle familiale construite par l’artiste autrichien Victor HAMMER ainsi que le chemin de croix du sculpteur Philippe KAEPPELIN sont les éléments marquants de ce cheminement.
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Brumath : Le Jardin de l’Escalier
Label « jardin remarquable » depuis 2007
Jardin de 30 ares, entièrement restructuré en 1997.
- l’accueil se fait par un passage méditerranéen (cyprès, figuier, orangers) faisant face à un parterre d’ombre. Le jardin est composé de trois parties distinctes :
- un potager biologique avec des carrés surélevés, des jardinières d’aromatiques en bois, une aire de compostage, une petite serre et une tonnelle.
- un bassin traversé par un pont et bordé d’une pergola crée une rupture entre le potager et le verger planté de pommiers, d’un cerisier, d’une vigne et de différents fruits rouges.
- une structure en bois crée une deuxième rupture visuelle avant de pénétrer dans un espace zen : des bancs de bois invitent à s’asseoir autour une petite fontaine sortant de pavés de pierre, le tout cerné de bambous.
La propriétaire, Michèle Schneider, jardinière-plasticienne-cuisinière, passionnée par le Japon a ouvert une table nipponne dans l’ancien atelier familial.
Uttenhoffen : Les Jardins de la Ferme Bleue
Jardin contemporain, labellisé « jardin remarquable ».
Les bâtiments ont été acquis en 1973 par Alain Soulier et restaurés ; en 1986, le paysagiste Jean-Louis Cura rejoint Alain Soulier et les travaux s’accélèrent.
Une tour carrée est recouverte de tuiles anciennes, les beaux colombages de la partie du XVIIe siècle sont mis en valeur, le pignon de la maison décoré de sgraffite, les façades retrouvent le célèbre bleu de Hanau, les fenêtres apparaissent en gris, les volets en vert olive. La cour est pavée, une remise devient salle à manger d’été.
Les 17 ares de la propriété sont aménagés en une suite de jardins articulés autour des bâtiments :
- Dans la cour pavée une glycine du Japon ombrage le préau, salle à manger d’été, tandis qu’un bassin aux nénuphars rafraîchit le pied de la tour.
- le jardin d’Orphée et sa gloriette, incrustée dans le bucher.
- Au-delà de la grange un jardin structuré de carrés de buis s’orne d’une tonnelle. Puis, une allée à l’italienne est consacrée aux légumes. Enfin, un petit jardin de cristal donnant sur la rue s’éclaire d’une véranda qui tient lieu d’orangerie pour l’hiver.
- Les limites de la propriété sont marquées par une charmille originale alternant des rideaux verts et des rideaux pourpre, de moindre épaisseur et devant lesquels sont positionnés des topiaires.
Walbourg : Le Jardin chez Pia et Alain
Jardin contemporain. Type jardin zen, jardin à l’anglaise
C’est en 2005 que Pia et Alain font l’acquisition d’une petite maison des années cinquante, entourée d’un petit jardin de 17ares qu’ils aménagent progressivement.
- Jardin zen qui accueille le visiteur avec une collection d’hostas, de bambous, de fougères, de graminées, d’épymediums.
- Une allée gravillonnée mène à la « porte de lune » permet d’accéder à un grand bassin habité par des carpes Koï.
- Le jardin anglais est planté d’arbres remarquables dont un séquoia de 10 ans
Strasbourg : Le jardin des deux rives
Parc public transfrontalier, situé de part et d’autre du Rhin (25 hectares coté français, 15 hectares coté allemand), réalisé par le paysagiste allemand Rüdiger Brosk qui a choisi de lui donner une structure circulaire évoquant l’Europe et de le doter de d’escaliers d’eau et de cascades. Il fut inauguré en 2004.
Les deux parties sont reliées par une passerelle, conçue par l’architecte parisien Marc Mimram, uniquement accessible aux piétons et vélos.
La partie française compte 19 jardins éphémères dont les thèmes sont souvent en rapport avec l’eau.
Nous avons profité de la foire aux plantes organisée par l’Association des Amis du Jardin Botanique de l’Université de Strasbourg
Barr : Le Jardin de Marlène
Jardin contemporain, à l’anglaise
Marlène reçoit en héritage, en 1976, la propriété familiale avec un immense potager, un verger et une vigne, paradis de son père. Avec l’aide de son mari, elle aménage ce terrain de 50 ares en un magnifique jardin romantique.
Après avoir fait l’acquisition d’un second verger, le maître des lieux construit un plan d’eau et un ponton de bois reliant le grand jardin au verger, passage ponctué de haies de charmes et d’ifs.
Des fruitiers anciens servent de support à des rosiers lianes exubérants et parfumés ; une gloriette accueille des clématites et un chèvrefeuille.
Illzach : Les Jardins du Temps
Jardin contemporain, labellisé « jardin remarquable ».
Frédérique Fischer et Alain Koeberlé ont investi deux hectares d’un terrain situé à Illzach, au bord de l’Ill, pour y construire une maison écologique avec chambres d’hôtes, et y installer un potager nourricier, un verger, et un jardin d’ornement. Après la construction de leur logis, les premiers travaux d’envergure de plantations et d’aménagement commencent en 2005, à la faveur des week-ends et des vacances ; le jardin sera inauguré en 2010.
C’est sur un terrain en forme de triangle que se dessine le plan du jardin, avec une succession de neuf tableaux totalement différents :
- un potager rond et surélevé, un labyrinthe de vivaces hautes, le bosquet d’origine constitué de 6 arbres et un tulipier de Virginie créent une ligne imaginaire sur le hauteur du triangle, jusqu’à sa pointe
- deux zones de massifs de part et d’autres de cette ligne, offrant un tableau classique coté digue, un tableau contemporain coté route
- des scènes naturalistes animent la pointe du triangle
- un verger
- une forêt enchantée borde la digue
- un paysage aquatique
Le spectacle est assuré par des plantes vivaces, robustes et graphiques, mouvantes, s’articulant autour du potager, du labyrinthe, du bosquet et des plans d’eau. Ce jardin de deux hectares met en scène 100 essences d’arbres et d’arbustes, 50 types de graminées, bambous et fougères, 400 espèces différentes de vivaces et bulbes, 50 variétés de rosiers, identifiés par leur nom.