Pompéï : La maison du Faune
La très vaste maison du Faune de Pompéi s’est révélée être dotée de deux atria et de deux jardins. L’hortus primitif fut en effet transformé en un second péristyle de grandes dimensions, avec des colonnes ioniques et un jardin géométriquement ordonné. La maison doit son nom à la statuette de bronze qui ornait, à l’origine, l’extrémité septentrionale de l’impluvium dans l’atrium. Elle ne représentait pas un faune mais un satyre, Skirtos, le « satyre qui danse la saltarelle ».
Naples : Jardin botanique
Le jardin botanique de Naples (15 ha), ou jardins botaniques royaux, est un centre de recherches de l’Université de Naples, Frédéric II. Fondé en 1807, par Joseph Bonaparte, il a pour mission de développer des espèces utiles à la santé, à l’agriculture, et à l’industrie locale. La douceur du climat, permet l’acclimatation de plantes rares, et proches de l’extinction. Des collections systématiques, plus de 10 000 espèces y sont présentes pour un total de 25 000 spécimens regroupés dans des collections classées selon des critères ethnobotaniques et écologiques.
Ravello : Cote almafitaine,
Villa Cimbrone
L’un des plus étonnants jardins en terrasses jamais réalisés est celui de la villa Cimbrone. Il escalade la colline jusqu’à cette terrasse ornée d’une rangée de bustes d’empereurs en marbre datant de XVIIIe siècle, qui offre un spectaculaire point de vue sur la côte. Lord Grimthorpe acheta cette villa médiévale délabrée (datée du 11è siècle ) et chargea Nicolas Mansi de créer un jardin romantique de charme sur ce site très pentu .Durant quinze années, Mansi travailla à créer des terrasses, des allées, des dispositions harmonieuses de statues, une longue pergola couverte de glycines, un jardin à la française comprenant des temples et éléments d’architecture. Le jardin fût achevé deux ans après la mort de son propriétaire. La villa fut vendue par la fille de lord Grimthorpe en 1960.
Villa Rufolo
Construite au XIIIe siècle, elle appartint pendant de nombreuses années, à la puissante famille des Rufolo, puis à divers autres propriétaires pour enfin être la propriété de Francis Neville Reid, gentilhomme écossais , qui entreprit une restauration générale des bâtiments et du jardin. Ce dernier, expert en art et en botanique, s’est efforcé de transformer le jardin en un jardin romantique du XIXe siècle dans lequel les éléments de plantes indigènes et exotiques se sont trouvés en harmonie avec l’architecture des bâtiments et le paysage exceptionnel surplombant la Méditerranée. Francis Reid s’est appliqué à des expériences d’acclimatation de plantes rares et exotiques, découvertes au cours de ses voyages ou récupérées, non seulement en Angleterre, mais aussi dans le reste de l’Europe ; il s’est exercé à des techniques de greffage, de boutures, de semis, d’élagage et de fertilisation .
Anacapri : Villa San Michele
A la fois médecin à la mode et médecin des pauvres, l’écrivain suédois Axel Munthe fit construire à la fin du XIXè siècle la villa San Michele, située à Anacapri. La villa, son parc, ses jardins offrent une vue panoramique sur la ville de Capri, de même que sur son port de plaisance, sur la péninsule sorrentine , et sur le Vésuve. Situés à 327m d’altitude, la villa ses jardins et son parc, classés « Grands Jardins Italiens » sont ornés de nombreuses sculptures et œuvres d’art égyptiennes et antiques. Les jardins luxuriants, plantés d’une grande variété de plantes méditerranéennes de camélias, d’hortensias, de rosiers, de pins , de cyprès etc… surplombent le golfe de Naples .
La légende raconte que si vous placez votre main gauche sur le sphinx et faites un vœu en regardant le paysage, votre vœu se réalisera.
Herculanum :
Herculanum (en latin Herculaneum, en italien Ercolano ) était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 ap. J.-C., conservée pendant des siècles dans une gangue volcanique et remise au jour à partir du XVIIIe siècle par les Bourbons qui régnaient sur Naples
La notoriété d’Herculanum est éclipsée par celle de Pompéï . Elle est moins célèbre, moins vaste, et du coup moins visitée que sa voisine. Pourtant, de toutes les cités ensevelies par l’éruption du Vésuve, c’est la mieux préservée .L’existence d’Herculanum n’a jamais été oubliée, mais c’est officiellement en 1709 que la cité romaine est redécouverte, alors qu’un paysan, creusait un puits….
La loi du 29 juillet 1971 permet la sauvegarde matérielle et la prise en charge de l’État de tout ou partie des travaux de restaurations nécessaires à la remise en état des célèbres villas construites au XIXè siècle. C’est le rôle de Ente Ville Vesuvian .
Villa Campolieto
Villa Favorita
Caserta : Jardins du palais royal et son parc à l’anglaise
Classé au patrimoine de l’UNESCO, le palais de Caserte reste l’un des monuments les plus importants du patrimoine architectural italien et son parc contribue à sa beauté. Composé de vastes pelouses, de parterres géométriques, orné de statues, de fontaines, de jets d’eau, d’une grande cascade, il est le reflet des jardins à l’italienne. La perspective bordée de chênes taillés s’étend sur trois kilomètres . Le parc situé derrière le palais a été dessiné par Luigi Vanvitelli, et fut terminé par son fils Carlo. Son axe principal est jalonné d’une série de fontaines baroques et de plans d’eau. Cette magnifique perspective s’achève par la grande fontaine dont les cascades, retombant d’une hauteur de 150 m, sont recueillies dans un bassin décoratif qui représente Diane au bain, épiée par l’infortuné Actéon pour se terminer sur une vaste fontaine sur la colline de Biano. A l’opposé, le jardin à l’anglaise , conçu en 1783 selon le souhait de la reine Marie-Caroline d’Autriche, épouse de Ferdinand IV, s’oppose à la rigueur du jardin italien et introduit à cette époque une nouvelle conception du jardin . Il reproduit la nature, les allées y sont sinueuses, il est planté d’arbres remarquables, de plantes exotiques, agrémenté de grottes, de ruines, de statues, il invite à la flânerie, à la promenade.