2014 Wallonie

Flawinne : Jardin classé du château des Spoelberg

Jardins à la française en 5 terrasses aménagés vers 1690 sur 2 hectares. La terrasse supérieure a été replantée de charmes fastigiés et d‘arbustes à fleurs ornant les parterres. La terrasse intermédiaire est ornée de parterres de broderies séparés par deux grands bassins. Un jardin d’ornement contemporain a été dessiné dans la cour sud du château autour d’une pièce d’eau et de parterres réguliers sertis de haies basses ou appuyés à des charmilles. Concepteurs : Philippe de Boncourt et Sybille de Spoelberch.

Ecaussinnes Lalaing : Potager du château

classé au patrimoine exceptionnel de la Wallonie.

Un premier jardin a été créé sur cet éperon rocheux par les van der Burch vers 1720. Un plan de 1748 a été retrouvé en France. Quand en 1928 le comte Adrien rachete le château de ses aïeux, ce n’était plus qu’une prairie, mais la structure en était commandée par les accès, les niches et les portails du mur Est. Le tracé des allées transparaissait par temps de canicule. Le jardin est alors restauré, replanté : les études et recherches se poursuivent pour mieux comprendre son état antérieur.

Classement en 1972. Un projet de restauration est en cours de réalisation avec les conseils et les subsides de la Région Wallonne. Benoît Fondu a rendu récemment une étude concernant le plan de gestion du jardin.

Les carrés de pelouse sont bordés d’arbres fruitiers palissés dans  l’idée de constituer un conservatoire d’espèces régionales. Un carré est dévolu aux cultures potagères, et à cette fin divisé en 4 carrés entre lesquels on pratique l’assolement.

Seneffe : Parc et jardin du château

classé au patrimoine exceptionnel de la Wallonie.

Restauré dans l’esprit des premiers occupants, le Parc du Domaine du Château de Seneffe s’étire sur une superficie de 22 ha. Les tracés réguliers d’origine sont rehaussés par une scénographie de plantations qui évoquent l’âme d’antan, mais dont l’harmonisation tient compte des leçons du passé. À l’arrière du château, le grand bassin doté de deux bras, est ponctué d’un jet d’eau de 15 mètres de haut. Entre le château et le grand bassin, des allées de tilleuls en berceau prolongent les galeries situées dans la cour d’honneur. À l’arrière du Théâtre, se trouve une zone plus « sauvage » semée d’essences diverses. L’étang a retrouvé son aspect d’origine et se prolonge par une forme en goutte. Un petit pont enjambe la pièce d’eau pour rejoindre l’île romantique.

Lillois Witterzee : La Rivelaine

C’était une immense ferme abandonnée. Maisonnettes anciennes et neuves s’organisent aujourd’hui à la manière d’un béguinage. L’architecte paysagiste Bernard de Renesse y a imaginé dix jardins aux ambiances différentes. Ils relient entre eux les 1 400 m2 de bâti. À l’entrée du jardin, le long de la façade de la grange, premier coup d’œil vers l’étroit couloir minéral. Reliant les bâtiments entre eux, brique rouge, pierre bleue, pavés et pierre calcaire se mêlent aux buis, lierre, fougère et hydrangeas. Un escalier italianisant, bordé de deux bassins, mène à la porte d’ifs, vers le sud.